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Perchés à 1 700 mètres à la Bergerie des Preits, c’était l’occasion de prendre de la hauteur par rapport aux deux mois de ce Tour de France qui s’étaient écoulés. C’était aussi le temps précieux de la rencontre avec Jean-Luc, qui est venu profiter quelques heures de notre perchoir ; le temps de comprendre que notre projet allait s’ancrer sur son territoire d’origine avant de passer les frontières, plus au sud…
Hopineo s’agrandit ?
Jean-Luc revient tout juste de 8 ans au Venezuela, où il travaillait pour une fondation européenne au développement du tourisme communautaire. A tout juste 60 ans, il a une pêche d’enfer et souhaite pouvoir faire l’amalgame entre son expérience outre atlantique et les besoins du terrain ici, en France.
Il a d’abord, via Hopineo, contacté Florie dans le cadre de son Hospitality Tour en Amérique Latine. Puis nous avons reçu son mail où il suggérait de devenir « Hopinoer local ». Nous avons pris rendez-vous et Jean-Luc est venu nous voir à la bergerie. Super rencontre, super échanges. Cela nous a fait mûrir la notion d’Hopinoer, justement. Nous avions déjà entamé la réflexion mais ces échanges l’entérinaient. Probablement moins de candidats potentiels mais plus d’implication, plus d’engagement, plus d’unité et certainement plus d’efficacité. Et surtout ce ne sont pas uniquement les voyageurs qui peuvent être concernés mais les sédentaires aussi, en rayonnant sur un territoire choisi…
Une charte et un document de présentation sont en cours d’élaboration entre Justine, Florie, Jean-Luc et moi, qui devrait voir le jour sous peu. Avis aux amateurs !
La montagne, ça vous gagne !
Au delà de la réflexion sur les Hopinoers, c’est sur l’ensemble du projet que nous avons pris un peu de recul. Toutes ces rencontres, ces opportunités qui se créent, l’intérêt que suscitent les aventures et travaux, tant en Amérique Latine qu’en France, sont autant de bouleversements (petits ou grands) qui nous bousculent et nous mènent à une conclusion qui devient de plus en plus évidente. On n’en attendait pas moins !
Nous forgeons pas à pas la conviction qu’Hopineo peut et doit s’ancrer sur les territoires de ses études et pérégrinations avant d’aller plus loin. Il serait probablement dommage que suite à ce Tour de France (pour ne parler que de nous), l’expérience et l’expertise que nous construisons ne soit pas exploitée au maximum. Diffuser les bonnes pratiques que nous collectons ne saurait se faire qu’à l’aide d’internet, nous le comprenons chaque jour. Pour ce qui est de mettre en relation les professionnels du secteur autour de thématiques communes, n’en parlons pas ! L’humain reste et demeurera le meilleur vecteur. Il nous faudra donc, à l’issu de ces 4 mois, aller plus loin dans la concrétisation de ces deux piliers de notre projet.
Cela remet évidemment en cause notre départ que l’on croyait imminent pour le continent africain. Ce sera sans doute -un peu- plus tard. Sans doute le temps de reprendre notre bâton de pèlerin, mais cette fois-ci principalement en direction des écoles et collectivités, pour diffuser notre expérience (même si nous effectuerons très certainement quelques missions complémentaires dans des structures) ; le temps aussi d’essayer de lancer une dynamique d’événements récurrents favorisant l’essor du tourisme responsable ; le temps enfin de pérenniser l’organisation en France en nous appuyant sur ceux qui expriment déjà le souhait de faire de cette aventure la leur…
Affaires à suivre…
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[…] Source: hopineo.org […]