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Deux semaines de travail intense autour d’une problématique de rêve : passer de l’auberge dans un cadre idyllique à un « éco-lieu ». Deux semaines de partage et d’échanges avec des gens merveilleux. Deux semaines inspirantes où Hopineo s’ancre encore un peu plus dans la réalité, où l’on affine, si ce n’est la direction, le chemin…
[2ème partie : travail fructueux, gens heureux]
Activités diverses et variées
[one_half]On se sent à la maison. Outre le travail à faire dans le cadre de la mission Hopineo, nous essayons autant que possible d’aider dans l’activité quotidienne. Mais ce n’est pas chose aisée de rentrer dans la cuisine d’un chef ou de s’intégrer dans une organisation opérationnelle sans la perturber.
[/one_half] [one_half_last]Alors c’est petit à petit que nous allons à la boucherie chercher la viande, que Justine prend le bar lors des services un peu chauds, que nous donnons un coup de main pour sortir et rentrer les oies (qui sont en plein champs toute la journée)…
[/one_half_last] [box type= »note » ]En arrivant, Marie-Rose nous avait dit que le programme serait chargé : 1er jour, festival des épouvantails à Meyrals, 2ème soir, soirée Aborigènes ! (ah bon ?!!) ; 4ème jour, séminaire d’entreprise avec dîner dans le fort troglodytique (sans rire ???) ; 6ème jour : pistage en forêt avec Francis (JeSuisLaPiste) et nos nouveaux copains de Bundjalung Kunjiel en guest star (énorme !) ; 2ème semaine : chasse au trésor sur le domaine organisée par l’un des offices du tourisme locaux (une première !)…
[/box] [one_half]On ne s’ennuie pas une minute, pas une seconde. C’est dire, Mahery n’a été qu’une seule fois dans la piscine. Justine pas une seule !
Ces deux semaines auront aussi été l’occasion de retrouver Liliane,
la mère de Mahery, qui prend des photos des événements qui se passent et des parents de Marie-Rose devant leur moulin fraichement restauré.
[/one_half_last]« Intelligence collective couplée à une intelligence de situation »
[one_half]Dans les objectifs de Marie-Rose et Serge, il y a notamment le développement d’une activité capable d’accueillir la 9ème génération sur le domaine :
[/one_half] [one_half_last]leur fils Vivien et sa compagne. Ces derniers arrivent l’avant-veille du départ pour assister à nos restitutions, fruit d’un travail commun avec les propriétaires.
[/one_half_last] [box type= »note » ]Nous présentons donc la stratégie et le plan d’action à 3 ans pour faire du domaine un « éco-domaine » : un lieu de vie et un haut lieu du tourisme responsable.
[/box] [one_half]Le document powerpoint fait 36 pages ; l’attention de nos hôtes est totale. Y figurent une définition de l’identité et de la vision du domaine, la formulation de l’offre, le plan d’action marketing, les aménagements nécessaires et les partenariats imaginables avec d’autres structures rencontrées précédemment sur notre Tour de France…
Dans un second temps, Justine présente à Serge les manuels qu’elle a mis au point pour construire maison en paille, sanitaires écologiques, cabane en bois,
[/one_half] [one_half_last]système de phyto-épuration, ou travail sur l‘accessibilité… A chaque fois figurent les deux options : construire seul ou avoir recours à des prestataires ; à chaque fois figurent des exemples et des contacts pour aller voir pas trop loin ce qui se fait et comment.
Au fil de nos travaux, à La Rhonie et ailleurs, nous développons une expertise sur nombre de sujets, à force de recherches, de voir ce qui se fait un peu partout et de formalisation.[/one_half_last] [box type= »note » ]Mettre tout cela en ligne, en faire la synthèse et l’intégrer à « l’outil Hopineo », c’est ce que Marie-Rose a défini comme une forme d’intelligence collective. Le fait de colporter ces enseignements, de les choisir et de les ajuster en fonction de chaque cas particulier que nous rencontrons, c’est ce que Marie-Rose appelle « l’intelligence de situation ».[/box] [one_half]
Avant de partir, nous mettons l’accent sur l’une de nos recommandations pour La Rhonie : produire un événement où seraient réunis une poignée de structures de tourisme responsable, pour d’une part travailler entre elles sur une ou plusieurs thématiques communes, et d’autre part ouvrir les portes au public pendant un week-end d’une forme de parc d’attraction éphémère d’éco-tourisme, où chaque structure présente
[/one_half] [one_half_last]et met en œuvre sa spécificité propre.En somme, on rend un certain nombre d’activités touristiques spécifiques accessibles à ceux qui n’ont pas l’opportunité de voyager et on crée un lien pertinent entre des structures susceptibles de travailler ensemble. Une sorte de festival d’écotourisme qui serait reproduit année après année dans une structure différente… Un festival Hopineo ?
[/one_half_last] [box type= »note » ]Nous allons pousser l’idée, la soumettre à d’autres structures et, qui sait, peut-être repousserons-nous de quelque mois la date du départ en Afrique pour pouvoir contribuer à la mise en place de l’événement. Ne serait-ce pas une bonne façon, pertinente et utile, de conclure ce travail en France ?
[/box] [one_half]Certains ont déjà des éléments de réponse 😉. Nous, on va mûrir tout ça… autant que le positionnement des futurs Hopinoers d’ailleurs ; mais ça c’est une autre histoire…
[/one_half] [one_half_last]Merci à Marie-Rose, Serge et toutes les autres personnes croisées pendant ces deux semaines ; indubitablement un des points d’orgue de ces 6 premières semaines de Hopineo Tour (mais en fait chaque rencontre est un point d’orgue…).[/one_half_last] [box type= »note » ]Merci pour tout ce qu’ils nous inspirent et pour la richesse de nos échanges. La vie est belle ! Nous avons les quatre pieds dedans et sommes heureux.[/box]
Rendez-vous donc, espérons-le, courant mars pour la mise en œuvre du probable premier festival Hopineo. Et sinon, de toute façon, à bientôt ! munis de notre nouvelle mascotte, la mini-Justine…
